Le fichier suivant détaille le fonctionnement de l'application ainsi que la configuration du serveur Digital Ocean à l'issue du mois de mars 2019. Voici la structure de la documentation :
- Structure
- Données
- Processus
- Travailler en local avec l'application
- Charger un nouveau modèle
- Accès au serveur
- NGINX
- Python, Gunicorn & Flask
- Mise à jour de l'application
Nous détaillons dans cette partie les aspects importants de l'application. Nous évoquons ainsi :
- Structure : quelles sont les pièces de l'application et comment elles intéragissent en elles.
- Données : quelles sont les différentes données utilisées par l'application et en quoi elles sont utiles.
- Processus : quels sont les processus importants à l'oeuvre lors de l'exécution de l'application.
- Travailler en local avec l'application : comment mettre en place localement le repository GitHub de l'application.
- Charger un nouveau modèle : comment implémenter un nouveau modèle sur l'application.
Le site actuel est constitué de quatre pages web.
- /index : accueil accessible à https://gan4vis.net permettant d'effectuer le transfert de style.
- /process : page accessible depuis l'accueil détaillant le processus de création de la plateforme
- /dashboard : page non accessible depuis l'accueil, uniquement accessible à https://gan4vis.net/dashboard présentant un tableau de bord d'utilisation de la fonctionnalité transfert de style.
- /transitions : page accessible à https://gan4vis.net/transitions
L'application permettant de gérer ce site a une structure MVT (Model View Template). Elle fait appel à un ensemble de fichiers statiques ainsi qu'une base de donnée SQLite. Ci-dessous un schéma de l'architecture de l'application :
Sur le schéma précédent, les Templates sont en bleu. En blanc se trouvent les Views (routes.py) et les Models (models.py). Un fichier python appelé neural_style.py permet le chargement et l'application des modèles de transfert de style utilisés.
Les données manipulées par l'application sont de trois formes, modèles, images et base SQLite
Les modèles sont des fichiers .pth
stockés dans le dossier gan4vis/server/app/gan/saved_models
. Nous pouvons générer les modèles pour l'application de transfert de style comme pour celle de transitions. Pour entrainer un modèle de transfert de style il suffit de suivre la procédure expliquée sur page de fast-neural-style qui est l'implémentation en pytorch que nous avons utilisée.
Les images stockées sur le serveur correspondent aux images générées lors de chaque transfer de style ainsi que les images utiles dans les affichages divers. Toutes les images se trouve dans les sous dossiers de gan4vis/server/app/static
.
Nous avons opté pour une base SQLite pour enregistrer les configurations des transferts de style réalisés. Cette base correspond au fichier gan4vis/server/app.db
. Elle est constituée de deux tables, transfer
et transition
. Nous avons fait le choix d'utiliser SQLAlchemy pour travailler avec la base dans notre application. La structure de la base est reliée au fichier "models.py". Celui-ci definit deux classes appelées "Transfer" et "Transition" qui correspondent aux deux tables de même noms.
Les colonnes de cette table correspondent aux aspects des transferts de style dont nous souhaitons garder la trace. Ci-dessous un exemple d'entrée de la table.
- token : identifiant unique généré automatiquement correspondant à un transfert de style. Cet identifiant permet de nommer l'image et est intégré à l'URL afin de pouvoir partager et recharger un transfert de style. Ce point sera détaillé plus bas. Bien que la génération du token soit basée sur la même méthode que pour l'autre table (Universally Unique IDentifier, UUID) la probabilité de collision de la méthode est tellement faible que l'on peut considérer que chaque token est unique.
- date : date du transfert de style.
- model : modèle utilisé
- distribution : distribution utilisée
- datapoints : valeurs des points utilisés dans le graphique, reliés par des "_"
- grid : type de grille utilisé
- orientation : orientation de la figure
- ratio : niveau de zoom décidé par l'utilisateur
Les colonnes de cette table permettent également de garder une trace de toutes les transitions générées afin de pouvoir faciliter la reproduction de résultat (attention cependant, il ne sera pas possible de réitérer exactement deux fois la même transition à partir d'un même graphe car le module fait appel en grande partie à de l'aléatoire non seedé.Ci-dessous un exemple d'une ligne de la table.
- token : Identifiant unique généré automatiquement associé à une transition. Cet identifiant permet de nommer l'image et est intégré à l'URL afin de pouvoir partager et recharger une transition. Les GIFs générés sont stockés dans le répertoire
static/transition_files/output_gifs/
. Bien que la génération du token soit basée sur la même méthode que pour l'autre table (Universally Unique IDentifier, UUID) la probabilité de collision de la méthode est tellement faible que l'on peut considérer que chaque token est unique. - date : date de génération de la transition
- sketch : chaîne de caractères donnant le nom de l'image du sketch sauvegardé dans le répertoire
static/transition_files/input_sketches/
- begin_img : nom de l'image servant de point de départ à la transition (dans le répertoire
static/utilitaries_images/
) - end_img : nom de l'image servant de point d'arrivé à la transition (dans le répertoire
static/utilitaries_images
)
Attention Tout changement dans le fichier "models.py" doit être effectué avec précaution. Tout changement doit être suivi d'une migration avec les étapes suivantes
$ flask db migrate
$ flask db upgrade
Des modifications importantes pourront nécessiter une adaptation des données précédentes et donc une intervention sur la base. Nous renvoyons vers le tutoriel Flask de Miguel Grinberg pour voir comment accéder et modifier la base de données depuis la ligne de commande.
Nous allons à présent détailler le processus à l'oeuvre lors de l'utilisation de chacune des pages web. Nous détaillerons plus particulièrement les opérations liées au transfert de style et à la transition.
Transfert | Transition | |
1 | L'utilisateur se connecte à l'interface de transfert ou de transition. | |
2 | L'interface est générée par aggrégation de l'information venant du serveur et un ensemble de fichiers (html, js, css et images). L'utilisateur peut alors paramètrer le transfert de style ou la transition. | |
3 | L'utilisateur clique sur le bouton d'application du transfert de style ou de la transition. Une requête AJAX part alors du serveur contenant les paramètres de l'opération ainsi qu'une chaîne de caractères correspondant à l'image d'entrée. | |
4 | Une fonction "treatment" présente dans le fichier "routes.py" est alors en charge du transfert de style, un token est défini correspondant à l'opération. La fonction appelle une fonction présente dans "gan/neural_style.py" qui sauvegarde l'image de sortie en la nommant à l'aide du token. | Une fonction "treatment_transitions" présente dans le fichier "routes.py" est alors en charge du transfert de style, un token est défini correspondant à l'opération. La fonction appelle une fonction présente dans "gan/transition.py" qui sauvegarde l'image de sortie en la nommant à l'aide du token. |
5 | Les paramètres d'entrée et de sortie du transfert sont sauvegardés dans la base de données grâce au fichier "models.py" en utilisant le token défini précédemment. | Sont sauvegardés dans la base de données (dans une table à part), l'image du tracé de l'utilisateur, le nom de l'image d'arrivée, le nom de l'image de sortie et le chemin vers le GIF généré. |
6 | Le token de l'opération est envoyé sur le client. Son arrivée sur le client permet une mise à jour de l'URL par jQuery et une mise à jour de l'image de sortie par requête GET de l'image correspondant à l'identifiant au serveur. |
Un système de dashboard a été mis en place afin de rendre compte de l'utilisation de la partie transfer de style ouverte au public. Une simple route appelée "dashboard" a été créée. Elle parcourt la base de données afin d'envoyer au client les données d'utilisation. Le client les exploite ensuite à l'aide de D3.js (version 5) afin de créer les graphiques.
Nous avons souhaité pourvoir partager notre application de transfert de style par URL. Le but étant qu'après avoir généré un transfert, l'utilisateur puisse le partager à quelqu'un qui rechargerait la page à son tour avec toutes les données d'entrée et sortie de l'image initiale. La route "index" est le coeur du processus qui permet cela
@app.route('/index', methods=['GET', 'POST'])
def index():
token = request.args.get('token')
app.logger.info("index token={}".format(token))
dict_transfer = {"token":"placeholder","model":"mosaic.pth","distribution":"random","datapoints":"","grid":"vertical","orientation":"up","ratio":2} # Start ratio at 2 to be able to activate both zooms on page load
if token:
transfer = Transfer.query.filter_by(token=token).first()
dict_transfer = {"token":transfer.token,"model":transfer.model,"distribution":transfer.distribution,"datapoints":transfer.datapoints,"grid":transfer.grid,"orientation":transfer.orientation,"ratio":transfer.ratio}
return render_template('index.html', title='GAN4VIS', dict_transfer=dict_transfer)
Cette route est la fonction déclenchée sur le serveur à chaque fois qu'un utilisateur se rend sur l'URL https://gan4vis.net/index. Bien qu'aucun argument ne soit présent dans la route ()
, la fonction reçoit en réalité systématiquement une information du client. En effet, la ligne : token = request.args.get('token')
va rechercher une information de l'URL du client du type "y a-t-il un argument "token" dans l'URL ?". Ainsi :
- https://gan4vis.net/index : token = None
- https://gan4vis.net/index?token=558af5eb-db76-4f7f-b500-536d123f3b30 : token = 558af5eb-db76-4f7f-b500-536d123f3b30
Par la suite, un dictionaire est initialisé dans la route en fonction de la présence d'information sur le token. Si le token est spécifié, une configuration lui correspondant sera cherchée dans la base de donnée. Sinon une configuration par défaut sera utilisée. Enfin, les codes html et javascript utilisés sur le client on été adaptés afin de fonctionner dans les deux cas.
Pour travailler en local avec l'application, il suffit de cloner le respository sur votre machine.
$ git clone https://github.com/AmigoCap/gan4vis.git
Avant de lancer l'application trois points doivent être configurés. En effet, la base de données SQLite et les fichiers de logs doivent être configurés.
Tout d'abord installer les requirements nécessaires liés au fichiers gan4vis/server/requirements.txt
.
$ pip install -r requirements.txt
Par expérience l'installation de PyTorch peut être délicate. Installer donc PyTorch manuellement. La manière de procéder la plus simple semble encre être d'aller sur le site de PyTorch et de déterminer la commande pip en fonction de la configuration de la machine. La version de PyTorch sans CUDA peut être utilisée.
Configurer ensuite les logs en créant un fichier qui les stockera. Ce dossier se trouve dans gan4vis/server
.
$ mkdir logs
Dans le dossier gan4vis/server
, configurons la base de données. Entrer les commandes suivantes :
$ flask db init
$ flask db migrate -m "Database Initialization"
$ flask db upgrade
Nous supposons à présent que l'application fonctionne et que vous souhaitez à ajouter un nouveau modèle de transfert de style. Pour cela, vous avez au préalable entrainé un modèle comme expliqué dans la partie Données - Modèles plus haut. À l'issue de l'entraînement vous obtenez un fichier .pth
. Nous allons voir dans cette partie où ajouter ce fichier et comment le rendre utilisable depuis l'interface.
Les ressources nécessaires à l'ajout d'un modèle sont :
- Un modèle entraîné au format
.pth
- Une image de style au format
.jpg
- Une image d'affichage au format
.jpg
Modèle entrainé
Le fichier nom_modele.pth
doit être placé dans le dossier gan4vis/server/app/gan/saved_models
. Dans nom_modele
, les mots doivent être séparés par des _
.
Image de style
Dans la fonction treatment()
présente dans gan4vis/server/app/routes.py
, l'image de style est affectée en image de font lors d'un transfert de style. Nous avons donc besoin de rendre disponible l'image de style. Pour cela sauvegarder l'image de style sous forme nom_modele.jpg
dans le dossier gan4vis/server/app/static/style-images
, où nom_modele
correspond au nom du fichier .pth
chargé plus haut, sans l'extension.
Image d'affichage
Sur l'interface, l'image de style est présentée en choix. Une image d'affichage est pour cela nécessaire. Cette image correspond à une version carré, à qualité réduite de l'image de style. L'image d'affichage doit être placée dans gan4vis/server/app/static/utilitaries_images
sous la forme nom_modele.jpg
, où nom_modele
correspond au nom du fichier .pth
chargé plus haut, sans l'extension.
Le fichier gan4vis/server/app/gan/neural_style.py
est le fichier chargeant les modèles et réalisant le transfert de style. Au début du script, les modèles sont chargés au démarrage du serveur. C'est là que nous avons besoin d'effectuer une modification. Ajouter au dictionnaire existant une nouvelle clé correspondant au nom du fichier .pth
avec extension. Y affecter une valeur None
# Create dictionary storing the models
models = {"mosaic.pth" : None, "udnie.pth" : None, "map.pth" : None, "pollock.pth" : None, "nom_modele.pth" : None}
Les deux étapes précédentes terminées, le serveur est configuré pour faire fonctionner le modèle. Nous pouvons à présent nous occuper de l'interface.
Au niveau de l'interface, la selection d'un modèle se fait par clic de l'utilisateur sur l'image du modèle. Il est donc nécessaire d'assurer que l'image soit bien présente et que les mécanismes associés fonctionnent.
processing_index.js
Aucun changement n'est à effectuer sur processing_index.js
, nous expliquons juste ici comment est géré un modèle sur l'interface. processing_index.js
gère les intéractions sur la page d'accueil et est en charge de l'envoi de la requête AJAX au serveur. Cette requête contient entre autres le nom du modèle à utiliser. La récupération du modèle utilisé est permise par le morceau de code suivant :
var image_click = function(image){
$('.selected').removeClass('selected'); // removes the previous selected class
$(image).addClass('selected'); // adds the class to the clicked image
image_style_selected = document.getElementsByClassName("image_style selected")[0].id
};
Les deux premières lignes sont en charge de modifier l'aspect de l'image sélectionnée. La troisième va récupérer l'identifiant de l'image sélectionnée. C'est cet identifiant qui sera envoyé dans la requête AJAX. L'ajout d'un modèle se résume donc à l'ajout du code html dans index.html
traité par cette dernière ligne.
index.html
Le fichier index.html
permet de gérer l'affichage de la page d'accueil. Le morceau suivant est en charge de l'affichage des modèles. Complèter comme ci-dessous un des blocks affichant un modèle.
<div id="interface_gans" style="width:35%; float: right; height:30%;margin-left:7.5%;margin-right:7.5%">
<table style="width:100%; table-layout: fixed">
<tr>
<td style="width: 25%">
<img id="mosaic.pth" src="static/utilitaries_images/mosaic.jpg" {% if dict_transfer.model=="mosaic.pth" %} class="image_style selected" {% else %} class="image_style" {% endif %} onclick="image_click(this)" width="80%">
</td>
<td style="width: 25%">
<img id="map.pth" src="static/utilitaries_images/map.jpg" {% if dict_transfer.model=="map.pth" %}class="image_style selected" {% else %} class="image_style" {% endif %} onclick="image_click(this)" width="80%">
</td>
<td style="width: 25%">
<img id="pollock.pth" src="static/utilitaries_images/pollock.jpg" {% if dict_transfer.model=="pollock.pth" %} class="image_style selected" {% else %} class="image_style" {% endif %} onclick="image_click(this)" width="80%">
</td>
<td style="width: 25%">
<img id="nom_modele.pth" src="static/utilitaries_images/nom_modele.jpg" {% if dict_transfer.model=="nom_modele.pth" %} class="image_style selected" {% else %} class="image_style" {% endif %} onclick="image_click(this)" width="80%">
</td>
</tr>
</table>
</div>
Ces étapes terminées le modèle devrait être utilisable depuis l'interface.
À fin mars 2019 le serveur à la configuration suivante :
- 8 GB Memory
- 160 GB Disk
- Ubuntu 18.04.1 x64
Nous détaillons dans cette partie les aspects important de la gestion et de la mise en place du serveur. Nous évoquons ainsi :
- Accès au serveur : comment se connecter en SSH et créer de nouveaux utilisateurs ayant des droits administrateurs.
- NGINX : comment et configurer le serveur web qui constitue la base de l'application
- Python, Gunicorn & Flask : comment configurer Gunicorn et Flask au dessus de NGINX pour finaliser le déploiement de l'application
- Mise à jour de l'application : comment mettre à jour l'application au fil de l'évolution du présent repository GitHub.
Les ressources nécessaires à la création d'un utilisateur et à l'administration de ses droits peuvent être trouvées ci-dessous :
L'accès au serveur se fait par SSH. Nous déconseillons très fortement d'utiliser la console de l'hébergeur depuis un navigateur car les copier-collers fonctionnent mal et toutes les touches du clavier n'y fonctionnent pas correctement. Depuis une console et avec un accès SSH, il est possible de se connecter en mode root ssh root@ip-server
ou utilisateur ssh utilisateur@ip-server
. Nous résumons ci-dessous succintement les étapes nécessaires à la création d'un nouvel utilisateur. Il est conseillé de faire les étapes suivantes en root.
Une configuration du firewall est nécessaire Dans notre cas, elle se résume à :
ufw allow OpenSSH
ufw enable
Créons à présent l'utilisateur.
# adduser utilisateur
Entrer alors les informations requises ainsi que son mot de passe.
# usermod -aG sudo utilisateur
Ouvrir le fichier "~/.ssh/authorized_keys" du root :
# nano ~/.ssh/authorized_keys
Puis y ajouter la clé ssh de l'utilisateur. Cette suite d'étape terminée, vérifier que l'utilisateur arrive bien à se connecter en root.
La configuration se fait automatiquement sur demande de l'utilisateur. Il lui suffit d'ouvrir une session dans sa console et de rentrer la ligne suivante. Il aura alors à rentrer le mot de passe root.
$ ssh-copy-id utilisateur@ip-server
Une fois l'opération terminée, l'utilisateur pourra se connecter normalement au serveur en SSH. Si la commande ssh-copy-id ne fonctionne pas, cela signifie que son système ne la supporte pas, reportez-vous alors à How to Set Up SSH Keys on Ubuntu 18.04.
Maintenant qu'un utilisateur tout puissant est configuré, nous allons pouvoir créer l'application.
Les ressources utilisées sont disponibles ici :
NGINX est la première couche sur laquelle est assise l'application. NGINX permet entre autres la gestion des requêtes. Nous détaillons ci-dessous les étapes nécessaires au paramétrage de NGINX sur une machine Ubuntu 18.04.1.
En pré-requis de cette étape, nous considérons que : *Un utilisateur disposant des droits administrateur connaissant le mot de passe root est configuré et exécute ces étapes.
Installer tout dabord la dernière version de NGINX.
$ sudo apt update
$ sudo apt install nginx
Autoriser NGINX à gérer les requêtes :
$ sudo ufw allow 'Nginx HTTP'
Vérifier que les requêtes avec NGINX sont bien autorisées :
$ sudo ufw status
Dans l'état actuel du serveur, les lignes suivantes apparaissent.
To Action From
-- ------ ----
OpenSSH ALLOW Anywhere
Nginx HTTP ALLOW Anywhere
OpenSSH (v6) ALLOW Anywhere (v6)
Nginx HTTP (v6) ALLOW Anywhere (v6)
Vérifier que tout fonctionne bien :
$ systemctl status nginx
La sortie doit montrer l'activation du serveur :
Output
nginx.service - A high performance web server and a reverse proxy server
Loaded: loaded (/lib/systemd/system/nginx.service; enabled; vendor preset: enabled)
Active: active (running) since Fri 2018-04-20 16:08:19 UTC; 3 days ago
Docs: man:nginx(8)
Main PID: 2369 (nginx)
Tasks: 2 (limit: 1153)
CGroup: /system.slice/nginx.service
├─2369 nginx: master process /usr/sbin/nginx -g daemon on; master_process on;
└─2380 nginx: worker process
L'ensemble des ressources utilisées se trouvent au lien suivant :
Cette étape permet la configuration des seconde et troisième couches de l'application. La seconde couche consiste en Gunicorn qui est un serveur web HTTP WSGI. La troisième couche correspond au serveur Flask.
En pré-requis de cette étape, nous considérons que :
- Un utilisateur disposant des droits administrateur connaissant le mot de passe root est configuré et exécute ces étapes.
- NGINX a été configuré et est actif comme présenté précédemment.
Installons tout d'abord Python et l'ensemble des ressources associées
$ sudo apt update
$ sudo apt install python3-pip python3-dev build-essential libssl-dev libffi-dev python3-setuptools
Avant d'aller plus loin, faisons un point sur la structure actuelle des dossiers de la machine. L'entrée de la commande pwd
doit vous donner l'affichage suivant :
└── home
└── utilisateur
Nous voulons aller vers une structure qui ressemble à ça :
└── home
└── utilisateur
└── gan4vis
Nous allons donc à présent devoir créer le dossier de l'application. Nous allons simplement effectuer un git clone du directory GitHub. Nous avons tout d'abord à installer Git :
$ sudo apt-get install -y git
Créer maintenant un clone du directory GitHub dans le dossier /home/utilisateur
:
$ git clone https://github.com/AmigoCap/gan4vis.git
Comme notre serveur ne se trouve pas directement à la racine du repository GitHub, déplaçons-nous dans le dossier de l'application pour réaliser les étapes suivantes.
$ cd gan4vis/server
L'application utilise un certain nombre de modules Python. Nous allons donc créer un environnement virtuel afin de délimiter clairement le périmètre du serveur. Installons tout d'abord la ressource permettant de créer un environnement virtuel.
$ sudo apt install python3-venv
Créons ensuite l'environnement virtuel.
$ python3.6 -m venv gan4vis_env
Une fois l'environnement créé, nous allons l'activer en le définissant comme source. Cela permettra d'installer les modules nécessaires. À terme, l'application utilisera toujours cet environnement virtuel.
$ source gan4vis_env/bin/activate
La commande précédente doit avoir modifié votre console qui commence désormais par : (gan4vis_env)
.
Commençons à installer les modules. Tout d'abord, installer wheel.
$ pip install wheel
Installer ensuite l'ensemble des modules utilisés par l'application. Pour cela utiliser le fichier gan4vis/server/requirements.txt
:
$ pip install -r requirements.txt
Par expérience l'installation de PyTorch peut être délicate. Nous décidons donc d'installer PyTorch manuellement. La manière de procéder la plus simple semble encore être d'aller sur le site de PyTorch et de déterminer la commande pip en fonction de la configuration de la machine. La version de PyTorch sans CUDA peut être utilisée. Dans notre cas :
Nous installons donc PyTorch de la manière suivante, d'après les informations fournies par le site de PyTorch :
$ pip install https://download.pytorch.org/whl/cpu/torch-1.0.1.post2-cp36-cp36m-linux_x86_64.whl
$ pip install torchvision
Nous devons maintenant terminer de configurer l'application. En effet, les modules sont installés mais l'application téléchargée depuis GitHub ne peut tourner. En effet, nous avons fait le choix de ne pas stocker sur GitHub notre base de données ainsi que nos logs. Nous avons donc besoin d'initialiser ces deux points.
Configurer ensuite les logs en créant un fichier qui les stockera. Ce dossier se trouve dans gan4vis/server
.
$ mkdir logs
Dans le dossier gan4vis/server
, configurons la base de données. Entrer les commandes suivantes :
$ flask db init
$ flask db migrate -m "Database Initialization"
$ flask db upgrade
Avant d'aller plus loin, nous allons vérifier que toutes les étapes précédentes se sont bien passées en simulant un fonctionnement de l'application. Autoriser tout dabord le pare-feu pour le port 5000 :
$ sudo ufw allow 5000
Lancer ensuite une première version du serveur. S'assurer d'être dans le dossier home/utilisateur/gan4vis/server
et dans l'environnement virutel créé précédemment :
$ gunicorn --bind 0.0.0.0:5000 wsgi:app
L'URL doit permettre d'accéder à l'application http://ip-serveur:5000. Si tout fonctionne correctement, vous pouvez sortir de l'environnement virtuel :
$ deactivate
Nous allons maintenant configurer l'ensemble des fichiers nécessaires à la fin du déploiement. Créons un premier fichier server.service
. Pour cela, entrer la commande suivante :
$ sudo nano /etc/systemd/system/server.service
Remplir ensuite le fichier avec le contenu suivant en l'adaptant au nom de l'utilisateur :
[Unit]
Description=Gunicorn instance to serve server
After=network.target
[Service]
User=utilisateur
Group=www-data
WorkingDirectory=/home/utilisateur/gan4vis/server
Environment="PATH=/home/utilisateur/gan4vis/server/gan4vis_env/bin"
ExecStart=/home/utilisateur/gan4vis/server/gan4vis_env/bin/gunicorn --workers 3 --bind unix:server.sock -m 007 wsgi:app
[Install]
WantedBy=multi-user.target
Entrer ensuite la série de commandes suivante :
$ sudo systemctl start server
$ sudo systemctl enable server
$ sudo systemctl status server
La sortie doit alors montrer que le serveur est actif. Le message doit ressembler à celui-ci :
● server.service - Gunicorn instance to serve server
Loaded: loaded (/etc/systemd/system/server.service; enabled; vendor preset: enabled)
Active: active (running) since Fri 2019-03-29 14:23:27 UTC; 29s ago
Main PID: 10564 (gunicorn)
Tasks: 4 (limit: 1152)
CGroup: /system.slice/server.service
├─10564 /home/guillaume/gan4vis/server/gan4vis_env/bin/python3.6 /home/guillaume/gan4vis/server/gan4vis_env/bi
├─10580 /home/guillaume/gan4vis/server/gan4vis_env/bin/python3.6 /home/guillaume/gan4vis/server/gan4vis_env/bi
├─10581 /home/guillaume/gan4vis/server/gan4vis_env/bin/python3.6 /home/guillaume/gan4vis/server/gan4vis_env/bi
└─10583 /home/guillaume/gan4vis/server/gan4vis_env/bin/python3.6 /home/guillaume/gan4vis/server/gan4vis_env/bi
Mar 29 14:23:27 ubuntu-s-1vcpu-1gb-ams3-01 systemd[1]: Started Gunicorn instance to serve server.
Mar 29 14:23:27 ubuntu-s-1vcpu-1gb-ams3-01 gunicorn[10564]: [2019-03-29 14:23:27 +0000] [10564] [INFO] Starting gunicorn
Mar 29 14:23:27 ubuntu-s-1vcpu-1gb-ams3-01 gunicorn[10564]: [2019-03-29 14:23:27 +0000] [10564] [INFO] Listening at: unix
Mar 29 14:23:27 ubuntu-s-1vcpu-1gb-ams3-01 gunicorn[10564]: [2019-03-29 14:23:27 +0000] [10564] [INFO] Using worker: sync
Mar 29 14:23:27 ubuntu-s-1vcpu-1gb-ams3-01 gunicorn[10564]: [2019-03-29 14:23:27 +0000] [10580] [INFO] Booting worker wit
Mar 29 14:23:28 ubuntu-s-1vcpu-1gb-ams3-01 gunicorn[10564]: [2019-03-29 14:23:28 +0000] [10581] [INFO] Booting worker wit
Mar 29 14:23:28 ubuntu-s-1vcpu-1gb-ams3-01 gunicorn[10564]: [2019-03-29 14:23:28 +0000] [10583] [INFO] Booting worker wit
Nous allons enfin finaliser la configuration de NGINX. Cela passe par la création d'un dernier fichier :
$ sudo nano /etc/nginx/sites-available/server
À remplir avec le contenu suivant que vous aurez adapté.
server {
listen 80;
server_name gan4vis.net www.gan4vis.net;
location / {
include proxy_params;
proxy_pass http://unix:/home/utilisateur/gan4vis/server/server.sock;
}
}
Entrer ensuite les commandes suivantes :
$ sudo ln -s /etc/nginx/sites-available/server /etc/nginx/sites-enabled
$ sudo nginx -t
$ sudo systemctl restart nginx
Désactiver ensuite la permission du pare-feu sur le port 5000.
$ sudo ufw delete allow 5000
Permettre 'Nginx Full' pour le pare-feu :
$ sudo ufw allow 'Nginx Full'
Si votre DNS est configuré, vous devriez pouvoir accéder au site avec à http://gan4vis.net
Il est possible d'obtenir un "Self-signed SSL Certificate for Nginx in Ubuntu 18.04" d'après la ressource Digital Ocean. Nous présentons ici succinctement les commandes qui le permettent.
$ sudo add-apt-repository ppa:certbot/certbot
$ sudo apt install python-certbot-nginx
La commande suivante demandera de renseigner une addresse électronique et d'accepter les conditions générales. Il sera aussi demandé de choisir entre une redirection systématique de HTTP vers HTTPS.
$ sudo certbot --nginx -d gan4vis.net -d www.gan4vis.net
Terminer en mettant à jour le pare-feu :
sudo ufw delete allow 'Nginx HTTP'
L'application doit alors pouvoir être accédée.
Le serveur utilise la version de l'application présente sur GitHub. Le serveur tourne à partir de la branche master. Voici les étapes nécessaires à la mise à jour du serveur à la suite d'une modification du repository GitHub.
Attention Actuellement, pour des raisons de permissions, les dossiers au sein du dossier serveur
doivent être créés par l'utilisateur guillaume
. Sinon, il n'y aura pas les bonnes permissions en écriture pour le serveur (notamment au niveau du contenu de static
). Par la suite, il faudra veiller à reconfigurer les utilisateurs et NGinx/Gunicorn pour que l'utilisateur émulé pour accéder aux fichiers aient les bons droits en lecture/écriture.
$ git pull origin master
$ sudo systemctl restart server
$ sudo systemctl enable server
$ sudo systemctl status server
$ sudo systemctl restart nginx
Le serveur est alors à jour et peut être accédé normalement par URL.