Article photogrammétrie

fr/_posts/2024-09-09-photogrammetrie.md

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+title: eCorpus entre les mains des étudiants de l’IRHiS
+tags: [education]
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+eCorpus démontre de nouveau son intérêt pédagogique, cette fois-ci au sein de la Faculté des Humanités de Lille et  l’Institut de Recherche Historique du Septentrion (IRHiS). Une campagne de valorisation a été lancée en collaboration avec l’institut de recherche, la société Holusion, et le palais des Beaux-Arts à Lille. A travers cette initiative, des étudiants de L3 ont pu numériser eux-mêmes des œuvres du musée, à l’aide d’iPads et de logiciel de photogrammétrie.
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+<img style="object-position: 70% 0;" src="/assets/img/about/numerisation-PBA.jpg" class="fluid"
+    alt="Utilisation d'une tablette pour la nummérisation du Prince Impérial par un étudiant de l'IRHiS">
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+<section class="section">
+    <div class="section">
+        <h4>Introduction </h4>
+        <p>
+            <b>C'est en 2023 que l'IRHiS et Holusion se sont associés pour permettre cette formation à la photogrammétrie</b>. Cette démarche, non seulement essentielle pour assurer la pérennité des travaux artistiques de notre Histoire, a aussi permis l’implication directe de jeunes dans ce projet, les sensibilisant d’autant plus sur ces questions de <b>valorisation de l’Histoire de l’Art</b>.
+        </p><p>Une fois les numérisation réalisées, les différents groupes d’élèves ont pu compléter leur travail en important les modèles 3D réalisés sur la <b>base de données eCorpus</b>. De véritables exposés ont donc pu accompagner les œuvres ainsi numérisées.
+        </p>
+        <h4>Septembre 2023</h4>
+        <p>
+            Des étudiants de L3 ont été accompagnés lors d’une <b>sortie au Palais des Beaux-Arts dans le but de réaliser des photogrammétries des œuvres du musée</b>. Ces numérisations ont ensuite été déposées dans la base de données eCorpus dans le but de les enrichir sémantiquement, ainsi que de pouvoir les conserver numériquement et ensuite pouvoir utiliser ces scènes dans un but pédagogique, permettant un accès simple des sujets aux étudiants à distance, par exemple.
+        </p>
+        <h4>Mai 2024</h4>
+        <p>
+            Lors de son stage dans la société Holusion, Manon, alors étudiante en L3 à l’IRHiS a pu reprendre les projets de ses camarades afin de les approfondir et les valoriser, tout en faisant attention à respecter la base de leur travail. Pour approfondir ses connaissances, Manon a également appris l’utilisation du logiciel de photogrammétrie Reality Capture, en prenant pour sujet le Monument aux Martyrs de Roubaix. La découverte du logiciel de modélisation 3D Blender lui a aussi été utile pour “nettoyer” les modélisations de leurs imperfections éventuelles, causées par de mauvaises interprétations photogrammétriques. 
+Ce stage a aussi permis, entre autres, <b>la préparation de futurs enseignements à distance qui seront dispensés par l’IRHiS, via eCorpus</b>.
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+        </p>
+    </div>
+</section>
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+<img style="object-position: 70% 0;" src="/assets/img/about/numerisation-PBA_2.jpg" class="fluid"
+    alt="Borne holographique Iris42 installée dans la bibliothèque de l'IRHiS pour l'exposition des nummérisations du Palais des Beaux-Arts">
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+<section class="section">
+    <p>
+    <h4>Exposition Holographique</h4>
+        <b>L'IRHiS a fait l'acquisition d’une borne holographique Iris 42</b> fournie par la société Holusion. L’installation de la borne s’est faite dans la Bibliothèque Georges Lefebvre dans le laboratoire dudit institut de recherche. Cette borne innovante est reliée à un système de table tactile permettant aux visiteurs et étudiants d’admirer les modèles cités précédemment, exposant et valorisant d’autant plus le travail des groupes étudiants ayant travaillé sur le projet.
+    </p>
+    <p>
+        Cet évènement a permis l’opportunité unique et innovante de faire découvrir à des étudiants la photogrammétrie, enrichissant leurs expériences. Cet enseignement ludique et pratique a également permis de confronter eCorpus a un nouveau type de public, permettant l’enrichissement des données d’expérience utilisateur du logiciel Open Source, et donc, son amélioration certaine de par le traitement de ces données. Les résultats ont été très convaincants dès le début, <b>montrant la facilité de prise en main d’eCorpus</b>, qui a été effectivement compris par les jeunes l’ayant essayé à cette occasion. 
+    </p>
+    <p>
+        Cette opportunité <b>permet une meilleure visibilité des possibilités apportées par une base de données telle qu’eCorpus</b>, en plus de permettre l’arrivée de nouvelles méthodes d’enseignement dans le milieu de la recherche et du développement du patrimoine. 
+    </p>
+    <p>
+        En effet, l’impossibilité d'accéder à certaines œuvres et pièces de musée se révèlent être un vrai frein concernant l’apprentissage à distance, notamment dans les cursus d'Histoire de l’Art et de la recherche archéologique. Nous pouvons donc voir un double effet bénéfique découlant de cette opération: des étudiant apprennent la photogrammétrie en plus d’en apprendre plus sur les sujets numérisés, permettant de ce fait l'accessibilité de ces-derniers à leurs compères à distances, qui pourront, à leur tour, utiliser les photos prisent pour s’essayer à la photogrammétrie. Cette situation dite “gagnante-gagnante” permet de gommer un peu plus la différence de traitement éventuelle entre deux élèves n’ayant pas accès aux mêmes ressources, en plus de resserrer les liens entre jeunes d’une même promotion, leur donnant, au passage, <b>un exemple concret de valorisation pour leur travail</b>.
+    </p>
+    <p>
+    <i>Nous remercions le Palais des Beaux-Arts de Lille pour avoir ouvert ses portes aux étudiants de l'IRHiS et de leur avoir offert l'opportunité de nummériser les oeuvres exposées. Nous remercions également Mathieu Beaud et Thibault Guillaumont pour leur implications dans le projet et leur enseignements dispensés durant cet évènement.</i>
+    </p>
+    <h4>En conclusion</h4>
+      <p>
+        La continuation de l’amélioration d’eCorpus nous permet d’avancer encore un peu plus dans l’évolution naturelle des méthodes d’enseignement, liés à l’avancée des nouvelles technologies. Ces nouveaux outils permettront aux étudiants actuels d’être modernes dans leur façon de faire, et de les <b>ouvrir à des méthodes de conservation et de muséographies innovantes</b>, qui révolutionneront sans doute la façon de voir, et d'accéder à ces œuvres chargées d’Histoire. 
+      </p>
+</section>

fr/collections/IRHiS/denombrement.html

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+title: "Dénombrement de Bethléem"
+collection: "IRHiS"
+scene: "p863.denombrement"
+server: "https://irhis.ecorpus.holusion.com"
+abstract: "par Pieter Brueghel le Jeune"
+properties:
+    origine: Belgique (Anvers), vers 1610-1620
+    conservation: Lille, Palais des Beaux-Arts de Lille, inv. P.863
+    dimensions: H. 112 ; l. 163 cm
+    medium: Huile sur toile.
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+<section class="section section-center">
+    <div class="content bg-white text-dark">
+        <h2>Description</h2>
+        <p>
+            Au beau milieu d’un paysage enneigé, des villageois s’affairent. Nous sommes en Flandre, comme l’indique le pignon à gradins typiquement flamand de la maison du fond. Une foule de personnages converge vers une auberge au premier plan. On vient y payer l’impôt, en espèces ou en nature : poulets, œufs, blé…
+        </p>
+        <p>
+            Mais voilà que s’avance un groupe étrange. Une femme vêtue de bleu et assise sur un âne est accompagnée d’un bœuf et d’un homme portant une scie. Il s’agit de la Vierge Marie et de Joseph le charpentier, les parents du Christ. Ils viennent se faire recenser dans leur ville d’origine, comme la loi le demandait.
+        </p>
+
+        <h2>Historique</h2>
+        <p>
+            Le peintre prend le parti de situer la scène dans une région qui lui est familière, la Flandre, alors que cet épisode biblique a pour cadre Bethléem, aujourd’hui en Palestine. Il choisit de placer ces personnages qui ont vécu 1600 ans avant lui dans un cadre contemporain, comme si la scène s’était produite à son époque !
+        </p><p>
+            Si la date de l’événement n’est pas précisée, la Bible nous renseigne. Nous sommes le 24 décembre. Ce qui veut dire que Marie est prête à accoucher !          
+        </p>
+        <p>
+            Pieter Brueghel le Jeune réalisera au moins treize versions de ce thème, qu’il a copié d’après une œuvre de son propre père. Mais il ne faut pas crier au scandale pour autant ! Au XVIe siècle, les peintres faisant partie du même atelier et travaillant ensemble pouvaient se prêter leurs sujets !
+        </p>
+        <h2>Etat de conservation</h2>
+        <p>
+            L’état de conservation est bon.
+
+        </p>
+    </div>
+</section>

fr/collections/IRHiS/fonts-baptismaux.html

@@ -0,0 +1,54 @@
+---
+title: "Fonts Baptismaux"
+collection: "IRHiS"
+scene: "baptistere PBA Lap 1"
+server: "https://irhis.ecorpus.holusion.com"
+abstract: "Fonts Baptismaux"
+properties:
+    origine: Nord de la France (Cousolre), vers XIIe siècle
+    conservation: Lille, Palais des Beaux-Arts de Lille, inv. LAP 1
+    dimensions: H. 50 ; l. 89 ; Pr. 66,5 cm
+    materiaux: Pierre.
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+<section class="section section-center">
+    <div class="content bg-white text-dark">
+        <h2>Fonction</h2>
+        <p>
+            Ces fonts baptismaux étaient des mobiliers ecclésiastiques qui étaient utilisés pour le baptême par aspersion, dans les églises chrétiennes.
+            Le fond est assez large pour accueillir la tête d'un enfant et contenir un petite quantité d'eau (environ 1 à 2 litres).
+        </p>
+        <h2>Inscriptions</h2>
+        <p>
+            Plusieurs décors sont représentés sur le pan carré de ces fonts baptismaux:
+            <ul>
+                <li>
+                    Un décor d'architecture contenant six arcs en plein cintre en forme de demi-cercles qui reposent sur sept colonnes. Ce décor à la particularité d'être présent sur deux des faces du pan, à l'oposé l'un de l'autre.
+                </li>
+                <li>
+                    Un décor représentant un monstre mi-homme mi-animal qui crache des rinceaux végéteaux.
+                </li>
+                <li>
+                    Un décor représentant un lion géant, qui symbolise le diable, s'attaquant à un homme et une femme séparés par un arbre. 
+                    Si on a longtemps pensé qu'il s'agissait d'Adam et Eve, il s'agit en fait de Saint Walbert et de son épouse Sainte Bertille, fondateurs supposés de la première église de Coulsore au VIIe siècle.
+                </li>
+            </ul>
+        </p>
+
+        <h2>Historique</h2>
+        <p>
+            Daté du XIIe siècle, cet objet a été utilisé tout au long du Moyen Âge dans l’église Notre-Dame de Cousolre (Nord) afin de baptiser les nouveau-nés. Mais au XVIe siècle, il fut décidé de reconstruire l’église, qu’on dédia alors à saint Martin. Un nouveau mobilier fut conçu et les fonts baptismaux laissés de côté se retrouvèrent dans un jardin, servant de bac pour recevoir les eaux pluviales.
+        </p><p>
+            C’est grâce au sauvetage de M. Jennepin qu’on peut aujourd’hui admirer son décor, caractéristique de l’art roman.          
+        </p>
+        <h2>Etat de conservation</h2>
+        <p>
+            L’état de conservation est bon.
+
+        </p>
+        <p>
+            Les outrages du déplacement des fonts baptismaux en extérieurs ont cependant laissés des traces, causant la perte du piètement d'origine de la cuve, ainsi que son couvercle.
+        </p>
+    </div>
+</section>

fr/collections/IRHiS/madeleine.html

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+---
+title: "Marie-Madeleine agenouillée"
+collection: "IRHiS"
+scene: "sc.132.madeleine.agenouillee"
+server: "https://irhis.ecorpus.holusion.com"
+abstract: "par Georges Lacombe"
+properties:
+    origine: France (Paris), 1897
+    conservation: Lille, Palais des Beaux-Arts de Lille, inv. Sc. 132
+    dimensions: H. 108 ; l. 42,5 ; Pr. 53,5 cm
+    matériaux: Bois d'acajou.
+---
+
+
+<section class="section section-center">
+    <div class="content bg-white text-dark">
+        <h2>Description</h2>
+        <p>
+            Marie-Madeleine est à genoux. Sa main droite est posée contre le cœur en signe de piété. La main gauche repose à plat sur la cuisse, comme les figures sculptées de l’ancienne Égypte. Ce n’est pas un hasard puisque Lacombe possédait une collection de photographies des œuvres du département égyptien du Louvre.
+        </p>
+        <h2>Techniques</h2>
+        <p>
+            Lacombe, seul sculpteur évoluant au sein du cercle des artistes nabis, suit leur précepte de lignes pures et de formes massives. Il travaille en méplat, c’est-à-dire qu’il sculpte en faible relief. Et alors que d’ordinaire Marie-Madeleine est richement parée, rien ici ne vient polluer le regard du spectateur. L’essence de cette œuvre, c’est l’impression de sérénité et de piété qui s’en dégage.
+        </p>
+        <h2>Historique</h2>
+        <p>
+            On pourrait imaginer qu’une telle sculpture ait été commandée par un ordre religieux ou par un riche paroissien, désireux de décorer son église. Mais il n’en est rien. Le thème a été choisi par Lacombe lui-même. C’est l’une des deux seules œuvres représentant un personnage biblique – la deuxième étant une figure de Jésus-Christ conservée à Brest – que Lacombe ait réalisées. Et pour cause, il était farouchement opposé à toute idée de religion après avoir reçu une éducation catholique un peu trop stricte à son goût !
+        </p>
+        <h2>Etat de conservation</h2>
+        <p>
+            L’état de conservation est bon.
+
+        </p>
+    </div>
+</section>

fr/collections/IRHiS/marguerite-largilliere.html

@@ -0,0 +1,22 @@
+---
+title: "Portrait de Marguerite Elisabeth de Largilliere"
+collection: "IRHiS"
+scene: "2010.4.1.portrait.largiliere"
+server: "https://irhis.ecorpus.holusion.com"
+abstract: "par Nicolas de Largilliere"
+properties:
+    origine: France (Paris), 1726
+    conservation: Lille, Palais des Beaux-Arts de Lille, inv. 2010.4.1
+    dimensions: H. 81,7 ; l. 65,3 cm
+    medium: Huile sur toile.
+---
+
+
+<section class="section section-center">
+    <div class="content bg-white text-dark">
+        <h2>Description</h2>
+        <p>
+            Portrait représentant la fille du peintre Nicolas de Largilliere, Marguerite Elisabeth de Largilliere.
+        </p>
+    </div>
+</section>

fr/collections/IRHiS/prince-imperial.html

@@ -0,0 +1,22 @@
+---
+title: "le Prince Impérial et son chien Néro"
+collection: "IRHiS"
+scene: "sc.67.petit.prince.imperial"
+server: "https://irhis.ecorpus.holusion.com"
+abstract: "par Jean-Baptiste Carpeaux"
+properties:
+    origine: France (Paris), XIXe siècle
+    conservation: Lille, Palais des Beaux-Arts de Lille, inv. Sc. 67
+    dimensions: H. 140 ; l. 65 ; Pr. 61 cm
+    matériaux: Plâtre peint.
+---
+
+
+<section class="section section-center">
+    <div class="content bg-white text-dark">
+        <h2>Description</h2>
+        <p>
+            Sculpture représentant le prince impérial Louis Napoléon, fils de l'empéreur de l'époque Napoléon III, accompagné de son chien Néro. Le garçon est alors agé de 9 ans.
+        </p>
+    </div>
+</section>

fr/collections/IRHiS/rivage-deauville.html

@@ -0,0 +1,22 @@
+---
+title: "Le rivage de Deauville"
+collection: "IRHiS"
+scene: "p1887.dauville"
+server: "https://irhis.ecorpus.holusion.com"
+abstract: "par Eugène Boudin"
+properties:
+    origine: France (Deauville), 1896
+    conservation: Lille, Palais des Beaux-Arts de Lille, inv. P. 1887
+    dimensions: H. 55,5 ; l. 90 cm
+    medium: Huile sur toile.
+---
+
+
+<section class="section section-center">
+    <div class="content bg-white text-dark">
+        <h2>Description</h2>
+        <p>
+            Paysage représentant un rivage à Deauville.
+        </p>
+    </div>
+</section>

fr/collections/IRHiS/saint-jerome.html

@@ -0,0 +1,40 @@
+---
+title: "Saint Jérôme"
+collection: "IRHiS"
+scene: "Pba230928.p42.TD1gr6.saint.jerome4"
+server: "https://irhis.ecorpus.holusion.com"
+abstract: "par José de Ribera"
+properties:
+    origine: Italie (Naples), 1643
+    conservation: Lille, Palais des Beaux-Arts de Lille, inv. P.42
+    dimensions: H. 78 ; l. 65 cm
+    medium: Huile sur toile.
+---
+
+
+<section class="section section-center">
+    <div class="content bg-white text-dark">
+        <h2>Description</h2>
+        <p>
+            Jérôme est l’un des quatre grands Docteurs de l’Église avec Augustin, Ambroise et Grégoire le Grand. Après avoir étudié le grec et le latin, il se retire dans le désert pour faire pénitence. A son retour, il est chargé de traduire la Bible en latin appelée la Vulgate.
+        </p>
+        <p>
+            Il est souvent représenté en ermite à demi nu portant la barbe. La légende le dote aussi du manteau rouge et du chapeau de cardinal, qu’il n’a pourtant jamais été. Le lion, le crâne et le livre sont d’autres attributs liés à certains épisodes de son histoire.
+        </p>
+
+        <h2>Techniques</h2>
+        <p>
+            Les saints ermites constituent un sujet de prédilection dans la peinture de José de Ribera. Saint Jérôme y est représenté une quarantaine de fois ! Dans cette version de la maturité de l’artiste, la figure est traitée en buste dans un cadrage resserré et un format restreint. Le saint est concentré sur le crâne, unique objet de méditation. Le saint est représenté sans aucun des autres attributs de sa traditionnelle panoplie. Réduite à sa plus simple expression, sa représentation traduit l’homme face à sa destinée. La simple évocation du culte de la pénitence est ici transcendée !
+        </p><p>
+            Ce dépouillement est traité dans un style naturaliste : la peinture de Ribera fait ressentir physiquement la réalité de la matière et l’éclairage contrasté apporte à la scène une dimension de gravité.          
+        </p>
+        <p>
+            On peut observer la signature de l’artiste et la date d’exécution, 1643, sur le crâne tenu par le saint.
+        </p>
+        <h2>Etat de conservation</h2>
+        <p>
+            L’état de conservation est bon.
+
+        </p>
+    </div>
+</section>